Caresse du temps capture un instant suspendu, où le passage des heures semble s’effacer sous la douceur de la lumière latérale qui inonde la scène. La jeune femme, assise dans la salle de bain, paraît en pleine contemplation, perdue dans ses pensées. La lumière caresse son visage et ses gestes avec une lenteur presque infinie, illuminant ses traits d’une chaleur douce et apaisante. La simplicité de la scène — l’intimité du moment — invite le spectateur à ressentir l’essence du temps qui passe, sans urgence, dans une quiétude rare. La peinture révèle non seulement la beauté d’un instant, mais aussi la fragilité de notre existence, où chaque rayon de lumière devient une empreinte fugace du temps présent.
"Les carnets secrets" est une oeuvre qui met en scène une Gisaeng, assise au sol et qui essaie de dissimuler un carnet. Les gisaeng sous la période Joséon étaient des artistes talentueuses en musique, poésie et dance. Elles occupaient un peu la même fonction que les Geishas au Japon. Elle se devait d'amuser les hommes de la upper class. Elles ont souvent joué un rôle important dans les relations entre les hommes de pouvoir et l'entourage de l'Empereur. L'artiste aime le côté énigmatique et secret de ces femmes particulières. Les carnets défendus ou secrets confèrent à leur rôle un caractère encore plus mystérieux.